Photo nature...
« Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,
Suspendez votre cours !
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
« Assez de malheureux ici-bas vous implorent ;
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.
« Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m’échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : « Sois plus lente » ; et l’aurore
Va dissiper la nuit.
« Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! »
Extrait "Le Lac" Alphonse De Lamartine
Les filles sont les roses...
Les filles sont les roses de la couronne de la vie. Les roses et les filles font resplendir le printemps.
Heinrich Heine (1797-1856)
"À ceux que j’aime... et ceux qui m’aiment "
"À ceux que j’aime... et ceux qui m’aiment "
¨
Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,
Laissez-moi partir,
Je vous ai donné mon amitié,
Le bonheur que vous m’avez apporté.
je ne suis pas mort(e).
(Prière indienne)
Jolis dauphins...
ami de tous les enfants
comparé à la douceur
tu apportes le bonheur
revant de nager avec toi
la petite fille en émoi
te regarde tournillonner
et est impressionnée
la petite fille s'élance
en appréciant cette chance
elle qui croyait
ne se réaliserait jamais
le dauphin si gentil
si tendre si docile
joua tendrement
tout en poussant l'enfant
elle était heureuse
souriante et joyeuse
devant ce dauphin
qui réalisait enfin
son reve de petite fille
Posté par CACHOU971
sur le site poesie-poemes.com
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Ephémère
Apparition
Apparition
La lune s'attristait. Des séraphins en pleurs
Rêvant, l'archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles
-C'était le jour béni de ton premier baiser.
Ma songerie aimant à me martyriser
S'énivrait savamment du parfum de tristesse
Que même sans regret et sans déboire laisse
La cueillaison d'un Rêve au coeur qui l'a cueilli.
J'errai donc, l'oeil rivé sur le pavé vieilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir, tu m'es en riant apparue
Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.
Rêvant, l'archet aux doigts, dans le calme des fleurs
Vaporeuses, tiraient de mourantes violes
De blancs sanglots glissant sur l'azur des corolles
-C'était le jour béni de ton premier baiser.
Ma songerie aimant à me martyriser
S'énivrait savamment du parfum de tristesse
Que même sans regret et sans déboire laisse
La cueillaison d'un Rêve au coeur qui l'a cueilli.
J'errai donc, l'oeil rivé sur le pavé vieilli
Quand avec du soleil aux cheveux, dans la rue
Et dans le soir, tu m'es en riant apparue
Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées.
Stéphane Mallarmé (1842-1898)
Eté
L'Été.
Il brille, le sauvage Été,
La poitrine pleine de roses.
Il brûle tout, hommes et choses,
Dans sa placide cruauté.
Il met le désir effronté
Sur les jeunes lèvres décloses ;
Il brille, le sauvage Été,
La poitrine pleine de roses.
Roi superbe, il plane irrité
Dans des splendeurs d'apothéoses
Sur les horizons grandioses ;
Fauve dans la blanche clarté,
Il brille, le sauvage Été.
La poitrine pleine de roses.
Il brûle tout, hommes et choses,
Dans sa placide cruauté.
Il met le désir effronté
Sur les jeunes lèvres décloses ;
Il brille, le sauvage Été,
La poitrine pleine de roses.
Roi superbe, il plane irrité
Dans des splendeurs d'apothéoses
Sur les horizons grandioses ;
Fauve dans la blanche clarté,
Il brille, le sauvage Été.
Théodore de Banville
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